Le gouvernement d’E. Macron ne perd décidément pas de temps quand il s’agit de généraliser la précarisation à tous les niveaux. Ainsi, il entreprend de privatiser dans le même temps le secteur du logement et celui des transports…toujours au détriment des usagers.
Alors que le gouvernement essaye de faire passer l’action syndicale des cheminots pour la rébellion d’un petit groupe de privilégiés, elle constitue en réalité le seul rempart à la privatisation du secteur dont les usagers seront les grands perdants. Cette volonté de privatiser le secteur ferroviaire permet surtout à l’Etat de maintenir la politique de désengagement qu’il pratique également en matière de logement.
Par son refus d’entendre les revendications des cheminots et l’absence de dialogue instaurée en conséquence, l’Etat prend tous les usagers des transports en otage. Une situation inacceptable pour la CNL qui dénonce les répercussions d’un tel agissement.