En prévoyant de réduire de 40% les subventions allouées aux associations agréées de consommateurs, le gouvernement compromet leur avenir et donc la pérennité d’un système qui permet de protéger les consommateurs. De nouveaux outils de défense des consommateurs se développent aujourd’hui, notamment l’action de groupe mais ces actions nécessitent des moyens, notamment financiers. Cette baisse de subvention risque donc de freiner ces pratiques au détriment des consommateurs.

 

Les associations de défense des consommateurs donnent au consommateur les moyens de s’informer, de choisir en toute conscience et de se défendre en cas de litiges lors d’une transaction commerciale. Réduire leur subvention, c’est réduire leur capacité d’action et donc abandonner le consommateur aux appétits insatiables de certaines entreprises.

 

Pour Oualid Akkari, Secrétaire Confédéral de la CNL, « la baisse de 40% est insignifiante dans le budget de l’Etat, mais aura de graves conséquences pour la survie de la majorité des associations de défense des consommateurs. Le Gouvernement laisse la voie libre aux abus des distributeurs et marginalise l’action des associations. »

 

Actuellement en discussion, le projet de loi qui prévoit cette baisse, s’il est accepté, marquera le début d’une politique qui place l’intérêt des sociétés au-dessus de l’intérêt général.